Le porche, haut de 6 m et long de 10 m, ouvre sur la "Grande Salle" (16 x 21 m), prolongée par une salle secondaire donnant accès aux galeries inférieures, non ornées. A l'origine, la grande salle était cloisonnée par des massifs stalagmitiques. Les gravures sont concentrées dans cette salle, dans des secteurs préservés des destructions anciennes par leur accès difficile ou périphérique. Elles se répartissent en 5 zones, au nord (1 à 4) et au sud (5 et 6) de la salle. La première zone, un fragment de plancher stalagmitique (60 x 40 cm), porte une tête de bouquetin parmi des traits indéterminés. La seconde, une paroi calcitée à 3 m de là, porte des tracés indéterminés (80 x 70 cm). La troisième, sur une coulée stalagmitique à 2 m au-dessus du sol actuel, montre un enchevêtrement de traits, dans lesquels on distingue un profil animal. La quatrième, sur une coulée stalagmitique haute (1 m) et étroite (10 à 30 cm), est très abîmée; aucune figure n'y est identifiable. La cinquième, la plus importante (2,1 x 1,5 m), est localisée sur un plancher stalagmitique, sous un surplomb de la paroi. Des ébauches de figures animales sont visibles, avec trois figures plus complètes, associées: deux chevaux (dont l'un, complet, à deux têtes) et un renne. La dernière zone se trouve à proximité du porche, sur un plancher stalagmitique à 2,7 m du sol actuel. Quelques traits indéterminés y entourent une figure féminine schématique, de type Gönnersdorf.

LE style détaillé des figures et le type iconographique de la silhouette féminine autorisent une attribution au Magdalénien supérieur, ce qui semble conforté par la date C14 obtenue sur une couche archéologique immédiatement superposée à la roche gravée de la zone 1, et qui constitue ainsi un terminus ante quem pour l'exécution des gravures: 12020 + 100 (gif8227) et 12290 + 110 (Gif8228).