La décoration de l'abri se décompose en 3 catégories: les blocs meubles (qui ne seront pas abordés ici), les blocs immeubles et les vestiges de décor pariétal conservés sur des plaquettes de desquamation de la paroi. Deux blocs immeubles sont connus: le premier présente des signes ovales allongés et reliés entre eux, créant un motif serpentiforme. Le second (1 x 1,8 x 0,2 m) reposait à plat sur le sol, à proximité immédiate de la sépulture féminine, avec laquelle il ne semble pas entretenir de lien direct. Seule une figure vulvaire se lit clairement parmi les enchevêtrements de traits. Les témoignages de la décoration pariétale sont constitués de petites plaquettes portant des traces de peinture noire, rouge et blanche (kaolin), et des traits gravés.

Les fouilles ont livré une longue succession de 14 occupations préhistoriques principale. Les blocs immeubles proviennent respectivement du niveau 3 (Périgordien VI, daté autour de 23000 BP ; le motif serpentiforme se retrouve à l'identique sur trois blocs contemporains, à Laugerie-Haute) et du niveau 2 (proto-magdalénien, daté autour de 22000 BP). Les plaquettes peintes ont été retrouvées dans toutes les couches, mais principalement dans la partie supérieure du niveau et l'éboulis sus-jacent (Périgordien V), ainsi que dans le niveau 3 (Périgordien VI) au fond de l'habitat.